Quelques observations générales que m’invoque le texte de Franck Loizemant par Gabriel
1 Ce que nous voulons.
Un rassemblement ant-libéral qui va au-delà des seuls anti-capitalistes convaincus.
Ce qui recouvre un champ allant de la gauche du PS à la LCR-NPA.
2 Pourquoi nous le voulons ?
Nous sommes pour un pouvoir politique qui rompe avec le néo-libéralisme, et ce type de rassemblement serait aujourd’hui, le seul à avoir une vocation majoritaire tous en contestant l’hégémonie du PS qui pose le plus problème.
C’est là que le bât blesse. Sur le programme, nous pouvons nous mettre d’accord, les 125 propositions avec toute leur limite l’atteste. C’est donc bien la question de la stratégie du rapport avec le PS qui poqe la plus de problème.
On pourrait classer sur cette question trois positionnements principaux :
- Possibilités d’alliance au niveau local comme au niveau national.( Ex : martine billard d’écologie solidaire, le Mars)
- Possibilités d’alliance au niveau local mais pas au niveau national. ( Ex : les alternatifs )
- Refu de toute alliances ( LCR/NPA)
.Et là le souci, c’est qu’à partir de ces trois positionnements divergents, il faut élaborer une position commune. Ce qui n’est pas une mince affaire
a) Décloisonner le débat
Pour arriver à l’unité il faut un compromit stratégique.
Entre ceux qui considèrent que dès maintenant les conditions politiques sont réunies pour participer à une majorité et ceux qui ne veulent participer a aucune majorité hormis si elle est anti-capitaliste,
il y a en réalité une myriade de positionnements intermédiaires.
C’est donc bien dans cette myriade de possibilité qu’il nous faut établir notre position commune.
b) comment faire dans le cadre de l’appel de Politis ?
Il nous faut bien sur approfondir notre projet et toutes les questions qui le concernent. Proposition concrète, fonctionnement démocratique, luttes écologiques et social, rapports mouvement social / politique, mise en œuvre de notre politique.
Autant de sujets que de réunion thématiques en perspectives.
Au-delà de ça, il nous faut mettre en place des réunions thématiques sur notre rapport avec le PS, et les institutions en place. Proposons une méthode de débat ouvert qui ouvre les possibles. Trouvons
une position commune nationalement. Mettons cette position en discussions avec toutes les forces de la gauche de transformation sociale.
c) …Une piste
Une piste intéressante serait d’ élaborer une dizaine de mesures, peut être moins, peut être plus, différentes pour chacune des élections en cours et qui agirait comme condition politique minimale
préalable à toute participation à une majorité de gauche qu’elle quelle soit. Ces mesures devraient être suffisamment élevées pour nous garantir que nous ne participerions pas à un exécutif social libéral afin de ne pas reconduire l’expérience de la gauche plurielle.
Quelques idées à titre d’exemples :
-Au plan municipal : municipalisation de l’eau, transport collectif gratuit, arrêt du tous voiture, arrêt des toutes vidéos surveillances, application de la loi LRU, etc. …
-au niveau national : régularisation de tous les sans papier, arrêt des privatisation, interdiction des licenciement collectif dans les entreprises qui fond des profits, augmentation du SMIC à 1500 euros bruts minium et des minima sociaux, passage aux 32h, revenu maximum autorisé, droit de veto des salarié sur toute les décisions économiques et social de leur entreprise, mise en places de quotas sur les activité polluantes émettrices de CO2, rejet des traités européen existant et construction d’une autre Europe, etc.….
4 En attendant
Construire des cadres unitaires permanents regroupant organisations politiques et citoyens. Faire converger les luttes, les propositions, débattre, élaborer, agir ensemble dans ces nouveaux espaces.
Conserver ces espaces des enjeux électoraux immédiats ce qui signifie que ces espaces peuvent faciliter la mise en place de convergences électorale mais ne participent pas en que tels aux élections.
faire de ces cadre une phase transitoire vers une force politique réellement unitaire.
Si tout cela n’est pas possible, autant abandonner tout de suite un projet à vocation majoritaire rompant avec le néolibéralisme et se contenter d’une voix contestataire avec le seul NPA.
Nous ne devons espérer qu’une seule chose que les divers leaders appelant a signer l’appel de Politis soit débordée par leur base, c’est-à-dire par l’ensemble des signataires, car ce sont eux qui
devront reprendre les choses en main. Sinon je crains fort que de nouvelles déceptions soient à prévoir.
PS : Que diriez-vous d’aller discuté de l’appel de Politis au niveau local avec les comités NPA ?
Cela nous permettra de leur demander ce qu’il faudrait changer pour qu’il puisse le signer et ainsi tisser des liens avec eux.
On pourrait aussi dans la même idée, aller voir les nouveaux cercles PRS.
salut à tous gabriel