LCR et unité à la gauche du PS : des réponses de Rémy Jean, Etienne Adam, Gérard Blanchet, Claude Deganne, Daniel Mino, Giles Odic, Nanie Bellan au "Jeu des 3 familles"

Publié le par EMINEM cgtmci@free.fr

Dans l'article qu'il vient de nous faire passer, Archie Velveth prétend qu'il existerait parmi les initiateurs de l'appel POLITIS une volonté d'exclure la LCR/NPA du nécessaire rassemblement des forces situées à la gauche de la gauche.
 
Cette affirmation est totalement contraire à la réalité politique. C'est en effet - et depuis le début - la LCR/NPA qui ne cesse de s'exclure elle-même de ce nécessaire rassemblement au motif que certaines de ses composantes n'ont pas fait le choix d'une "stricte démarcation" par rapport au PS. S'excluant elle-même de ce rassemblement, elle refuse logiquement de s'associer avec ces mêmes composantes dans le processus de lancement du NPA. Pour la LCR donc, pas de regroupement politique possible, ni avec le PC, ni avec l'ACU (association des communistes unitaires), ni avec les Alterékolos, ni avec les Alternatifs, ni avec LO, ni avec quiconque estime que des accords politiques avec le PS ne sont pas inenvisageables, notamment au plan local.
 
Voilà la réalité politique qui fait que la LCR ne signe pas l'appel POLITIS et de ce point de vue, il n'y a hélas rien de nouveau sous le soleil car c'est de la part de la LCR une attitude constante depuis la victoire du non au TCE.
 
Rappellons en effet que la LCR n'a signé aucun des documents unitaires qui ont jalonné l'histoire récente qu'Archie Velveth nous rappelle dans son article.
 
Elle n'a signé ou soutenu ni l'appel du 12 mai 2006 à des candidatures communes à la présidentielle et aux législatives, ni le texte Ambition-Stratégie, ni les 125 propositions, ni l'appel "La gauche antilibérale doit se ressaisir !" en décembre 2006 (qui demandait pourtant le retrait de MGB), ni plus récemment l'appel RASSEMBLER ! des Bouches du Rhône.
 
Personne ne cherche à exclure la LCR de rien. La LCR en revanche ne cherche qu'à rassembler autour d'elle en s'appuyant sur l'impact (tout à fait mérité par ailleurs) d'Olivier Besancenot. Ni Velveth, ni Jennar, ni personne ne pourront rien changer au fait que le NPA ne sera rien de plus qu'une LCR élargie.
 
Continuons donc à faire signer l'appel POLITIS ! Emparons nous de lui pour faire un pas dans la voie d'un rassemblement largement ouvert et sans exclusives à la gauche de la gauche !
 
Salut et fraternité.
 
Rémy Jean


Salut Rémy,

Je suis d'accord avec ton analyse sur la direction de la LCR et non sur les militants LCR.
Ici à Clermont les militants LCR (ceux de la LCR Laffont) construisent le NPA ET signent l'appel de Politis et même le distribuent dans les manifs, comme ils ont signé tous les appels que tu signales.

Pour ma part, et j'ai été de tous les combats unitaires tu le sais bien, et je ne suis pas militant de la LCR, j'essaie de construire le NPA pluraliste (rejet de la motion présenté par UNIR au dernier congrès de la LCR) ET j'ai signé, je diffuse et je fais signer l'appel Politis. Nous avons fait une première réunion des signataires (plus de 100 dans le 63) la semaine dernière à l'initiative de Gérard Bohner (LCR/Unir) Bruno Slama (Forces militantes) et moi-même : 30 présents.
Du côté de la construction du NPA plus de 100 militants ont participé à des réunions dans la dernière période dont moins de la moitié sont à la LCR.
Par ailleurs je suis aussi présent dans la reconstruction des collectifs autour de "l'appel de Meze".
Toutes ces initiatives ne sont contradictoires que pour ceux qui ne veulent rassembler
qu'autour d'eux. Pour moi elles ne le sont pas et contribuent, chacune à leur manière, au rassemblement de tous.

J'ai été sensible aux arguments de Raoul-Marc Jennar (les premiers) sur la construction du NPA sur le thème "100% des gagnants au loto auront tenté leur chance". On verra bien à l'arrivée.

Sur son retrait de l'appel Politis il déconne, comme il déconnait quand il ne voulait pas signer l'appel à Bové : tu te rappelles?

Amitiés.

Gérard


Une fois de plus Archie nous assène sa thèse : l'appel de Politis est un instrument d'exclusion de la LCR.

Je ne reprendrai pas les arguments de Remy qui montre que depuis la victoire du non au référendum la LCR joue la division comme instrument de son propre développement. J'ai eu l'occasion à l'époque de dire, et je pense qu'il était d'accord à l'époque, combien le faux procès sur la soi-disant ambiguïté du texte ambition et stratégie par rapport au PS n'était que le prétexte pour éviter un processus unitaire. La LCR a jugé à l'époque plus judicieux de jouer sur les qualités médiatiques de Besancenot et sur une certaine forme de « radicalisme » protestataire pour progresser dans un score électoral, se placer en première place chez les petits de gauche : le résultat n'est « honorable » que s'il est vu d'un point de vue de boutique, d'appareil puisqu'au total les diverses composantes de la gauche radicale, non PS, reculent ce qui à mon sens ne peut être considéré comme une victoire.

A ce moment, le refus de la LCR d'être partie prenante de la dynamique unitaire, « s'expliquait » aussi par le poids du PC dans les collectifs unitaires et au fond par l'idée que c'est le PC qui tirait les ficelles des collectifs. Jusqu'au bout et même après la résistance des collectifs au diktat de la candidature de Marie-Georges, même l'appel pour la candidature de José Bové la LCR n'a pas su saisir que se constituait là un autre fonctionnement politique. Dans son refus de la démarche unitaire (pour le premier appel de novembre 2006, les représentants de la LCR n'ont pas fait montre d'un grand enthousiasme alors même que le texte de l'appel était plus clair et le PC moins « pesant ») la LCR montre qu'elle ne peut concevoir une nouvelle forme d'organisation politique et que seuls organisations et courants politiques pèsent dans les décisions. Les dimensions citoyennes et mouvementistes n'ont pas d'existence réelle, ne doivent pas avoir accès à la décision politique sérieuse. Il faut dire que cette appréciation est largement partagée par le PC et par une partie de MAG (qui fait si peur à Archie) : pour tous ceux qui n'ont pas rompu avec une vision traditionnelle, délégataire de la représentation politique, la politique est une chose trop sérieuse pour la laisser à celles et ceux qui ne sont pas des professionnels de la politique.

En agissant ainsi ils apportent, involontairement, un soutien au libéralisme-autoritaire pour lequel la politique est affaire de spécialistes et inaccessible aux citoyen(ne)s. Il n'y a pas pour tous ceux- là une crise de la représentation politique mais seulement crise de certains représentants politiques de gauche.

L'aspiration citoyenne, d'acteurs des mouvements sociaux à prendre part à la politique, à construire dans la diversité une alternative au libéralisme, n 'est pas considérée comme un élément central de la reconstruction de la gauche.

Les collectifs ont précisément cherché à prendre en compte cette dimension. Ils ne sont pas le creuset unitaire qui serait seul capable de réunir toutes les forces de la gauche de gauche, ils sont le lieu où un certain type de co-constrution est possible en particulier aux « non-encartés » mais aussi à d'autres courants. La proposition « d'Etats généraux » vise précisément à promouvoir un autre type d'unité qu'un simple cartel de courants politiques. Nous avons conscience de la difficulté de médiatiser de telles propositions en rupture radicale avec la conception traditionnelle du champ politique.

Dans ces conditions l'appel de Politis est un outil pour ouvrir cette perspective sur un autre public que celui que nous pouvons toucher et il peut devenir un outil pour toute celles et tous ceux qui veulent s'engager dans un tel processus. C'est la pari que nous faisons en signant, celui d'une intervention citoyenne de milliers de signataires qui de toutes façon ne seraient pas allés vers le NPA. On peut ironiser sur le nombre de signatures (« concours de lenteur »), nous savons bien qu'un certain nombre de militant(e)s sont non-signataires par désillusion de la politique et par repli sur l'activité dans les mouvements : ce n'est pas très positif pour la résistance à Sarkozy. Mais que faut- il faire de ceux qui ont signé, de ceux qui attendent de voir si quelque chose peut se faire? Leur dire que rien ne peut se faire en dehors du PS et du NPA? Leur dire que toute tentative de modifier la politique est finie depuis la défaite de Bové ? Ce serait signifier la mort de la perspective que nous portons depuis un an et qui repose sur des milliers de personnes dont même la LCR reconnaît l'existence et l'intérêt.

Alors Archie nous ressort l'épouvantail qui justifie son appréciation d'appel de discorde anti-LCR : un quarteron de MAG ( dont Piquet que bien peu connaissent en dehors du microcosme parisien) et quelques PC (dont Gayssot). Ces quelques personnes suffisent à elles seules à caractériser l'appel : MAG pour liquider les collectifs et les PC pour préparer un ralliement à la nouvelle gauche plurielle en isolant le NPA.

Outre la vision politicienne que cette analyse traduit, Velveth reproduit ce que disent tous ceux qui se sont opposés depuis 2 ans aux collectifs : une poignée de dirigeants politiques « qualifiés » suffisent à empêcher des milliers de signataires et les collectifs de faire de l'appel autre chose que ces petites manoeuvres. Cet appel ne correspond pas à une attente chez ceux qui ne se sont pas encore remis de la division et cette attente pourrait être complètement dévoyée par quelques politiciens qui feraient passer leur ligne? Politis pourrait-il se permettre de jouer ces quelques individus contre des milliers de lecteurs?

C'est là sous-estimer gravement les capacités politiques de ceux qui signent l'appel ou constituent les collectifs et c'est dans cette sous-estimation que prend sa source nos différences d'appréciation sur la place et la fonction de cet appel.

Etienne Adam

 

Bonjour,
 
Je vais encore me faire plein d'ami-es... mais tant pis, et je m'excuse d'abord auprès d'Olivier et de celles et ceux qui comme lui èspérent que autogestion et discipline peuvent et doivent faire bon ménage ;
 
je soutiens totalement ce que Rémy dit dans ce message et j'ajoute que enfin les coucous rentrent dans leur monde et ça va simplifier et donc améliorer nos relations;
 
chacune et chacun vient au rassemblement avec sa culture propre dans son sac à dos, c'est normal et ce qui est souhaitable c'est que pour le repas ce qui est tiré du sac soit mis au pot commun ;
 
las, nos otros avons une culture bien particulière, celle du coucou , vous savez cet oiseau rouge jaune et vert gros comme un merle qui pose ses oeufs dans les nids des copains, de préference d'oiseaux moins gros que lui, pour vaquer à tire d'aile vers d'autres aventures ;
 
perso, quand j'ai avec d'autres fondé le 1er collectif pour - le - non dans le coin où j'habite, c'était avec l'idée bien présente dans ma téte d 'en finir avec l'entrisme quelqu'il soit et quelqu'en soit sa forme;
 
cela avait 2 bornes bien présentes elles aussi dans ma téte;
 
 -  d'une part on pouvait "annoncer la couleur" - rouge ou rouge vert - sans pour autant en faire un obstacle pour toute discussion avec la gauche et avec les salarié-es ; mais j'avais pour ça un bon entrainement : étre passé de la FSU à Sud éduc 42 à la rentrée 2004 signifiait pour moi et fortement que aider à construire un syndicat minuscule ne pouvait surtout pas se faire sur une orientation gauchiste et une pratique sectaire;
c'est tous les jours et chaque jour compliqué tant la critique pratique de la tactique bureaucratique du saucissonage pour le renoncement tend en permanence à faire diverger celles et ceux qui veulent la bagarre de la grande majorité des salariés qui ne sont pas convaincus de la possibilité et des suites positives de la bagarre, et tant il est agaçant d'étre toujours présent aux journées d'action pour en critiquer le sens et alter proposer l'assemblée générale du lendemain pour éventuellement ... discuter ... reconduction ...
 
 -  d'autre part je voulais continuer à assumer ma formation de trotskiste pour ce qu'elle a de bien, la connaissance de l'histoire du mouvement ouvrier en commençant par la connaissance des crises révolutionnaires notemment celles des prolétaires d'Europe et l'héritage marxiste et léniniste ( le et pour ne pas provoquer de confusion avec le courant m l dont je ne suis pas) ;
de ce point de vue je suis toujours aussi reconnaissant aujourd'hui à la LCR de m'avoir donné cette chance là d'avoir pu passer dans toutes les "écoles" des annèes 70 et d'avoir pu marier ma révolte d'homme jeune avec l'héritage révolutionnaire de l'humanité;
mais assumer n'est pas jeter à la téte de l'autre, mais assumer n'est surtout pas dans l'arrogance du "nous à la LCR, on pense que ...", mais assumer n'est pas non plus dans le double langage systématique, celui des rencontres unitaires et des "orgas de masse" et celui de la cellule, de l'entre nous qui tend souvent à disqualifier l'autre dans des blagues et autres déformations orales ;
 
en fait je voulais avoir enfin dans le quotidien le méme langage que celui que nous avions toutes et tous ensemble dans les luttes, quelque soient par ailleurs notre origine et/ou notre "allégeance" du moment et bien des camarades cotoyé-es depuis m'y ont grandement aidé;
 j'avais là aussi pu voir concrétement que la LCR n'était pas maintenant ce parti d'avant garde si présent dans l'exposé sur le "parti révolutionnaire", ce parti capable de discuter dans les idées à pârtir et du haut niveau de connaissances de chacun-e de ses membres et du haut niveau d'engagement dans les luttes et résistances de chacun-e de ses membres; et ce bilan que je fais ici sans aucune agressivité - hostilité peut étre contesté, mais alors avec de la matière ...
 en fait le haut niveau des discussions n'est pas lié à la forme "parti" mais tout simplement à la possibilité d'échanger , de mutualiser collectivement dans la durée connaissances et expériences; et ça marche ! merci à olivier, mais aussi à jean marie, à christine, dominique et à tous et toutes les autres compagnes gnons de cette aventure qui dure pour m'avoir permis de réaliser ce vieux réve !
non la province n'est pas désespérement provinciale ; 
 
l'experience acquise avec, par et dans les collectifs est elle dès maintenant précieuse, elle nous a confirmé que la volonté politique est la seule arme ( de l'humanité ) face aux lois aveugles ( mon oeil ) du marché, que notre avenir est dans la transformation sociale par une autre redistribution des richesses produites et que ce processus prend tout ce qui lui permet d'avancer, mobilisations, elections, gestions institutionnelles et que ce processus doit rassembler "el pueblo unido ..." et donc pour étre unitaire doit étre pluraliste ; pluraliste, pluraliste;
nous ne choisissons pas dans la double crise du stalinisme et de la social démocratie, mais aussi nous n'opposons pas aux "sociaux traitres" les révolutionnaires purs et durs, nous ne sommes pas des déchirés des "luttes exemplaires", parce que nous voulons gagner, gagner un jour, peut étre, un jour, c'est sur ça arrivera ! 
 
les collectifs ont un avenir immense pour autant qu'on ne sorte pas de ce chemin compliqué mais passionnant, les collectifs rencontreront le N P A à coup sur quand il aura montré qu'il existe et qu'il est utile au combat commun, mais le N P A fera t'il ça ?
ça reste à prouver; voila c'est tout et c'est très bien que les coucous venus nous vendre du N P A et ainsi possiblement prendre du galon dans la coucousserie s'en retournent pour s'occuper de la construction du N P A ;
ai-je ainsi ajouté une brouille aux autres brouilles ? non seulement émis une hypothèse sur une des sources possibles de l'embrouille ;
 
personnellement je souhaite bonne chance aux camarades contructeurs trices du N P A, mais je suis dès maintenant convaincu que rassemblé autour de la seule LCR, il passe à coté d'une dimension majeure de la recomposition - reconstruction de la gauche, mais je suis disposé à faire ensemble et fraternellement un bilan commun dès que les échéances le rendront nécessaires;
au mieux lors d'états généraux cet automne, au pîre pour les prochaines européennes ;
 
ni concurrence, ni complaisance, hasta la victoria ...  cl g  l'autre, l'immense disait "ni rire, ni pleurer, comprendre ..."

Claude Degranne


 

Chers camarades de la CNA,

 Merci de ne plus gloser sur le départ de quelqu’un qui ne manquera certainement pas à la sérénité de nos débats. Personnellement, il est repassé en indésirable sur ma messagerie et si ce n’était vos commentaires, je n’aurais plus à perdre mon temps à lire ces diatribes. Et surtout, n’encombrez plus la liste des collectifs de ces enfantillages, sinon il ne nous en restera plus beaucoup.

 

 

 

 Cela ne m’empêche pas de suivre sur les sites appropriés les évolutions de la LCR comme l’enfouissement de la direction du PCF, malgré les efforts de nos camarades unitaires. Ainsi que ce qui bouge chez certains Verts, sachant que le brelan d’as des écolos médiatiques semble compromis.

 Celles et ceux qui trouvent leur compte dans une démarche partisane ne me gênent pas. Nous souffrons plus de pas assez  que de trop d’engagement. Mais ces engagements ont trop tendance à se fermer sur leurs certitudes, quand nous pensons nous que nous avons besoins de tous pour créer une alternative réelle.

  J’ai assisté dimanche au FSD 74, avec 4 conférences d’Ariès et de Bové, suivies par plus de 300 personnes chacune. J’en suis ressorti convaincu que la construction d’une alternative politique porteuse d’un projet révolutionnaire, comme l’a été dans son temps celui du CNR, était plus urgente que jamais. L’’intervention que j’ai faite dans ce sens a été fortement applaudie par la salle, mais le parti pris apolitique du FSD n’a pas permis de donner suite au débat. Notre appel départemental a toutefois recueilli à ce jour plus de 150 signatures soit 3 fois plus que l’appel de « Politis » même si beaucoup ont signé les deux 

Plus que jamais, nous devons réaffirmer notre vocation unitaire et offrir à toustes celles et ceux qui recherchent sincèrement une unité antilibérale sans ambiguïté et sans compromission avec le socialibéralisme, d’où qu’ils viennent, un cadre ouvert et serein. Les grincheux et les aigris peuvent aller voir ailleurs et je souhaite bien du plaisir à qui les accueillera !

 

Daniel Mino

"il y a pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles"


Je ne signerais pas la pétition j'ai déjà dit pourquoi ... mais je voudrais que tu m'expliques en quoi nous devrions nous allier avec des gens qui pensent des alliances avec le PS envisageables, à la différence de la LCR qui ne le voudrait pas .
A la fin de ton texte du dit que l'appel de politis est un pas dans la voie d'un  rasemblement largement ouvert à gauche de la gauche .
Ouvert par qui ? Pas par politis dont ce n'est pas sa vocation , alors par les 55 premiers signataires qui n'ont rien de commun entre eux même pas la lutte du NON ...?
Ouvert pourquoi faire ? Ouvert à gauche de la gauche ou à la droite des collectifs unitaires? C'est à dire la partie du PS supposée de gauche .
 
Merci de m'éclairer je suis membre d'un cual auquel je tiens beaucoup celui de Pontivy Morbihan.

Gilles Odic



C'est un grand débat sur lequel nous aurons l'occasion de revenir plus longuement dans le cadre de la construction de l'alternative à gauche qu'il s'agit d'organiser.
 
Je me limiterai pour te répondre à poser la question suivante : quelles forces voulons-nous rassembler ?
 
Ma réponse personnelle est qu'il faut rassembler tout l'arc des forces de gauche qui refusent le social libéralisme, c'est à dire l'orientation politique actuelle de la direction actuelle du PS. Cet arc de forces comprend à mes yeux : le PC et les différents courants oppositionnels qui s'y réfèrent, la LCR, les autres formations d'extrême gauche, les altermondialistes, nos collectifs, la gauche des Verts, les Alternatifs, les courants antilibéraux qui agissent au sein du PS (PRS, Forces Militantes, Démocratie et Socialisme....). Ce rassemblement ne devrait pas être un cartel de courants politiques, mais un mouvement reposant sur un engagement militants citoyen dans des collectifs de base où chacun compterait pour un. Voilà pour moi l'objectif.
 
Parmi ces forces que je cite, certaines comme la LCR considèrent que tout accord y compris local avec le PS est à proscrire, d'autres (à vrai dire la plupart des autres) considèrent que des accords avec le PS sont envisageables dans certains cadres et dans certaines conditions. Le PC, Les Verts, Les Alternatifs et même LO (pour ne citer qu'eux) ont passé, par exemple, des accords municipaux avec le PS. C'est aussi le choix qu'a fait mon collectif à Aix. Cela doit-il être considéré comme une capitulation devant le PS ou devant le social libéralisme ? C'est un débat. Tout à fait légitime. C'est évidemment un point de divergence. Mais cela doit-il être un obstacle insurmontable au rassemblement de l'arc de forces de la gauche antilibérale ? Ma position est : non, ça ne doit pas être un obstacle, on est pas obligé d'être d'accord sur ce point pour se rassembler.
 
La position de la LCR est : oui, c'est un obstacle insurmontable et elle demande aux CUALS dans le dernier n° de Rouge "Avec ou sans le PS, il faut choisir !".
 
Voilà le désaccord avec la Ligue.
 
Plus complexe est la question des relations avec le PS sur le plan national. Je n'ai pas le temps de l'aborder ici. Je reste pour ma part totalement d'accord avec ce que nous écrivions à ce sujet dans le texte "Ambition Stratégie" adopté par les collectifs en septembre 2006 et que je joins pour mémoire à ce message.
 
Salut.
 
Rémy Jean


Tout à fait d’accord avec remy, et je poursuis son raisonnement :

Pourquoi voulons-nous rassembler toutes ces forces, en un mouvement ou toutes et tous, partis, associations, militants syndicalistes, associatifs, citoyens, etc....auront leur place ?

Pourquoi ?

Eh bien dans notre pays ou s’installe l’alternance entre la droite, et la socialdémocratie, cette dernière rassemblée autour du PS,
IL FAUT QUE PÈSE CE MOUVEMENT pour une alternative de transformation sociale....

voilà pourquoi, me semble-t-il, nous voulons faire le rassemblement décrit par rémy : pour tirer notre pays vers cette alternative au capitalisme, et contrebalancer le poids des idées de collaboration de classe, d’accompagnement du capital, qui sont celles de l’actuelle direction du PS.

En dehors de ça, comment parvenir à changer réellement de politique dans notre pays ? Je ne vois pas bien....

Deux remarques :
  1. c’est avec NOTRE POLITIQUE telle que rémy la décrit, que nous perturbons les visées du PS, toute attitude tendant à le renvoyer à ses positions fait son jeu, en le laissant tranquillou s’installer dans l’alternance. Chaque fois qu’un socialiste nous rejoint, un dirigeant PS est contrarié.

2- la stratégie LCR-NPA mène à quoi ? Quelle est leur stratégie de conquête du pouvoir ? Je laisse la question posée.....!!!!!

amitié, bonne journée.

Nanie bellan
 

 

Publié dans LCR

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G
<br /> bonjour, c'est probablement inutile et peu faisable, mais l'article signé Claude Degranne est en fait de moi Claude Ganne; relire ce texte bien longtemps après m'est intéressant; ce serait normal<br /> de corriger l'erreur de frappe ;<br /> <br /> <br />
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